Un jour parmi d’autres où j’ai été repêchée par la vie ! Merci !

Isabelle Chargé
Isabelle Chargé

Facilitatrice en danse intuitive et en danse thérapie

Bonjour Bonjour

J’ai participé hier à un atelier d’écriture. Mon inconscient a remis en lumière ce souvenir qui m’a particulièrement émue au moment où je l’ai écrit et au moment où je l’ai lu devant l’auditoire présent.

Il n’arrive pas aujourd’hui par hasard ! je sens bien que c’est une invitation à plonger plus fort, plus loin dans ma nature profonde. Si tu suis mes newsletters … tu sais que récemment je me suis sentie rebaptisée au moment de ma certification en Danse de Plein Potentiel®. « Enfant créateur de sagesse » c’est le nom qui m’a été donné par cette communauté dansante.

Et même si c’est tout récent, c’est fou comme dans ma vie de tous les jours, je l’oublie ! quand je suis hors de ce chemin, j’observe ma fatigue, la tristesse monte … et pourtant j’oublie à nouveau … mon nom !

Je te partage ce souvenir et je t’invite à laisser monter en toi le souvenir qui saura te guider, te parler pour ta vie d’aujourd’hui et peut-être même te dévoiler ton nom !

Prends un temps pour toi, de rêverie ou de danse après ta lecture, pour laisser émerger ton écriture.

Je te dis à bientôt ici ou ailleurs.

Prends soin de « ton toi » qui cherche la lumière.

Isabelle 🌿💙


 

Il était grand comme un point d’exclamation retourné : la tête dans les étoiles, les pieds sur le trottoir.

Trottoir …

C’est en longeant le trottoir, ce matin-là, que ça s’est passé. J’ai 25 ans, lui cinquante, peut-être plus ? enfin, le grand âge de la sagesse professionnelle pour moi, qui démarre mon premier job. Nous avons rendez-vous. Je crée des séminaires pour des cadres dirigeants en Recherche et Développement. Son profil m’intéresse, il est chercheur et nous devons discuter de l’intervention qu’il animera dans les mois prochains.

Je ne sais plus bien pourquoi nous sommes dans la rue, je crois qu’il voulait me montrer un truc dans un autre bâtiment de son entreprise. C’est un matin d’hiver, il a gelé cette nuit. Il regarde le trottoir, s’interrompt.

Et … de façon tout à fait abrupte me partage comme à lui-même une observation qui l’intrigue … une réaction inhabituelle entre l’eau gelée et le trottoir. A vrai dire, je ne me souviens plus très bien de quoi il s’agissait.

Je me suis mise à regarder autre chose de la scène … je me suis mise à observer son regard, sa manière de poser son attention sur des choses à première vue insignifiantes, invisibles … à nous, professionnels qui avions à nous occuper de « choses importantes », utiles, raisonnables, productives … que sais-je …

Je me suis mise à observer sa manière … de poser son regard sur les choses comme si c’était la première fois, comme si, autour de lui, tout pouvait devenir un indice pour une chasse au trésor, comme si son environnement était rempli de points d’interrogations, d’énigmes à résoudre.

Je n’écoutais plus du tout ce qu’il me disait, fascinée, de voir cet enfant joueur, innocent, enthousiaste, curieux … échafauder des hypothèses à partir de rien, de tout, ouvrir sous mes yeux la possibilité d’un monde, de chemins, de voies où partir s’aventurer, sans autre but que la découverte, sans autre but que suivre le fil …

Ce jour-là, moi qui m’étais rétrécie depuis l’enfance, à essayer de me conformer à un monde d’adultes, un monde fini, défini, raisonnable, moi qui m’étiolais sans arriver à donner d’explication à mon désespoir grandissant …

Ce jour-là, j’ai vu la VIE.

Ce jour-là, j’ai vu s’ouvrir une brèche, où m’engouffrer, où me sauver,

une brèche par où sortir de ma prison !

enfin ! de l’oxygène à pleins poumons, des paysages à perte de vue.

Tu sais, cette porte, comme dans les films, derrière le torrent, derrière les lianes au fin fond de la forêt vierge … caché bien à l’abri de ceux qui ne savent pas … qui ne peuvent pas imaginer … qu’il serait même dangereux de faire entrer.

J’ai retrouvé ce jour-là le chemin que j’avais perdu en devenant adulte. Cet homme qui avait l’âge d’être mon père, était en train de me dire … ben oui ! bien sûr tu as le droit ! Autorise-toi ton monde imaginaire, ta rêverie, c’est possible de vivre ici, selon tes lois. Comment toi et moi, pourrions-nous faire autrement que de suivre notre nature ?

Depuis ce jour-là, je n’ai eu de cesse que de partir à l’aventure, d’explorer ce monde de découverte, de ravissement sans fin, ce monde de tous les possibles, au-delà de mes frontières imaginables …

Cet homme dont j’ai totalement oublié le visage et le nom, m’a repêchée ce jour-là de la noyade, dans la brèche d’un trottoir parisien.

Merci à lui.

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